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Les déchets liés au coronavirus peuvent susciter de nombreuses interrogations et de l’inquiétude. Nous vous expliquons dans cet article comment bien les gérer et éviter la propagation du virus.

Où jeter les mouchoirs, les masques, les gants ?

Depuis janvier 2020, une épidémie de coronavirus COVID-19 s’est propagée depuis la Chine et a atteint le territoire national. Dans le cadre de cette épidémie, afin d’éviter la propagation, il faut respecter les différents gestes barrières et notamment utiliser des mouchoirs jetables. Les mouchoirs en papier jetables potentiellement contaminés doivent être jetés dans les poubelles grises d’ordures ménagères dans des sacs bien fermés qui partiront à l’incinérateur pour éviter toute contamination. Ils représentent en effet un risque infectieux non négligeable pour les personnels de tri. Il en va de même pour les masques, les gants, les pansements et compresses.

Les déchets de soin à risque infectieux : seringues, aiguilles, ne sont pas à jeter dans les bacs jaunes mais ils doivent être ramenés en pharmacie. Les pharmacies fournissent aux usagers des petites boîtes jaunes pour qu’ils puissent y retourner ces déchets à risques infectieux.

La gestion des déchets médicaux : un problème majeur en Chine

La gestion des déchets médicaux liés au coronavirus cause beaucoup de problèmes en Chine. Encore une des conséquence de l’épidémie : la Chine déborde de centaines de tonnes de déchets médicaux : des masques, des blouses, des draps qui ont été en contact avec le virus et qu’il faut détruire avec beaucoup de précaution. Normalement, ces déchets sont envoyés dans des centres spécialisés pour être traités puis recyclés. Cependant, en temps d’épidémie, ce n’est pas possible, la Chine ne dispose pas de suffisament de centres de traitement et le problème c’est qu’elle croule sous les déchets.

A Wuhan, foyer de l’épidémie, environ 200 tonnes de déchets médicaux sortent tous les jours des hôpitaux. Cependant, d’après des chiffres officiels, la ville n’est en capacité d’en traiter que 50 tonnes quotidiennement. Pour répondre à cette problématique de traitement des déchets contaminés, Pékin a autorisé les responsables locaux à brûler ces déchets dans des centres non spécialisés. Des installations mobiles ont également été mises en place et les autorités sont encouragées à organiser le transport de détritus vers les villes les moins contaminées. Selon le ministère chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, la Chine a déjà éliminé 159.000 tonnes de déchets médicaux depuis fin janvier dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (COVID-19).